Félix Arvers

  • Alfred, j’ai vu des jours où nous vivions en frères,
    Servant les mêmes dieux aux autels littéraires :
    Le ciel n’avait formé qu’une âme pour deux corps ;
    Beaux jours d’épanchement, d’amour et d’harmonie,
    Où ma voix à la tienne incessamment unie
    ...

  • Oh ! redis-les encor ces paroles dorées ;
    Rends-nous ces flots si purs qui s’épanchaient sur nous,
    Rends-nous l’écho lointain de ces hymnes sacrées
    Que le chrétien ne doit entendre qu’à genoux.

    Hélas ! qui t’a si jeune enseigné ces mystères
    Et toutes ces douleurs...