Mon cœur gonflé d’amour refusait de se taire.
Mon âme s’élançait vers le souverain Bien.
Que faire, n’ayant pas un Dieu qui fût le mien ?
Adorer sans comprendre, et bénir un mystère.
J’ai voulu retrouver le primitif accent,
M’épancher en hymnes sincères,
Boire à la source antique, oublier le présent
Pour les siècles où l’homme, encor jeune et...