Victor Hugo

Gender: 
Male
  • Mivel ajkamhoz ért színültig teli kelyhed,
    és sápadt homlokom kezedben nyughatott,
    mivel beszívtam én nem egyszer drága lelked
    lehelletét, e mély homályú illatot,

    mivel titokzatos szived nekem kitárult,
    s olykor megadatott beszédét hallanom,
    mivel ott...

  • A lába csupaszon, a haja szétziláltan,
    kákasátorban ült, térdéig meztelen;
    azt hittem hirtelen, hogy tündérre találtam,
    s szóltam: A rétre, mondd, eljönnél-e velem?

    Szeméből rámsütött az a parázs tekintet,
    amely, ha enged is, szép és győztes marad,
    s...

  • Olyan a szerelem, mint a gyöngyszemű harmat,
    amelytől fénylik a szirom,
    amelyből felszökik, kévéjében a napnak,
    szivárvány-szikra, miliom.

    Ne, ne hajolj reá, bárhogy vonz e merész láng,
    ez a vízcseppbe zárt, percnyi kis fényözön -
    mi távolabbról: mint a...

  • Pourquoi donc s'en est-il allé, le doux amour ?
    Ils viennent un moment nous faire un peu de jour,
    Puis partent. Ces enfants, que nous croyons les nôtres,
    Sont à quelqu'un qui n'est pas nous. Mais les deux autres,
    Tu ne les vois donc pas, vieillard ? Oui, je les vois,...

  • Puisque nos heures sont remplies
    De trouble et de calamités ;
    Puisque les choses que tu lies
    Se détachent de tous côtés ;

    Puisque nos pères et nos mères
    Sont allés où nous irons tous,
    Puisque des enfants, têtes chères,
    Se sont endormis avant nous ;...

  • Grand bal sous le tamarin.
    On danse et l'on tambourine.
    Tout bas parlent, sans chagrin,
    Mathurin à Mathurine,
    Mathurine à Mathurin.

    C'est le soir, quel joyeux train !
    Chantons à pleine poitrine
    Au bal plutôt qu'au lutrin.
    Mathurin a Mathurine,
    ...

  • (extrait)

    Enfants, beaux fronts naïfs penchés autour de moi,
    Bouches aux dents d'émail disant toujours : Pourquoi ?
    Vous qui, m'interrogeant sur plus d'un grand problème,
    Voulez de chaque chose, obscure pour moi-même,
    Connaître le vrai sens et le mot décisif,...

  • Aucune aile ici-bas n'est pour longtemps posée.
    Quand elle était petite, elle avait un oiseau ;
    Elle le nourrissait de pain et de rosée
    Et veillait sur son nid comme sur un berceau.
    Un soir il s'échappa. Que de plaintes amères !
    Dans mes bras en pleurant je la vis...

  • Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
    Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
    Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
    Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
    Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
    L'oiseau palpite au...

  • Hier, le vent du soir, dont le souffle caresse,
    Nous apportait l'odeur des fleurs qui s'ouvrent tard ;
    La nuit tombait ; l'oiseau dormait dans l'ombre épaisse.
    Le printemps embaumait, moins que votre jeunesse ;
    Les astres rayonnaient, moins que votre regard.

    Moi,...