¿Y he de mezclar un eco á los acentos
        Del bardo que te canta,
Adunando á sus plácidos concentos
La indiferente voz de mi garganta,
Que vaga en alas de lejanos vientos?

¿Qué te importa el gemir de otros cantores,
Ni que al són de la cítara armoniosa...

    Tienes esa elegancia lánguida y exquisita
de las pálidas vírgenes que pintó Burne Jones;
y así pasas, como una visión prerrafaelita,
por los parques floridos de mis vagas canciones...

    Y si el cielo azulado tu mirar extasia
cuando el poniente riega sus...

Album, ya llegó la hora
De que en tí venga á escribir;
Pero no sé qué decir:
No conozco á tu Señora.

Sé que se llama Leocadia,
Y que es una criatura
Trasunto de la hermosura
De las pastoras de Arcadia.

Pues está todo sabido;
Que al ver su...

Oui — me dit monsieur Bertillon,
Prince de l’anthropométrie,
En fixant sur ma seigneurie
Ses petits yeux d’émerillon —

L’invention est assez drôle
De ces empreintes de baiser.
J’ai même cru l’utiliser
Pendant un temps — pour mon contrôle.

Je me...

Assise, la fileuse au bleu de la croisée
Où le jardin mélodieux se dodeline,
Le rouet ancien qui ronfle l’a grisée.

Lasse, ayant bu l’azur, de filer la câline
Chevelure, à ses doigts si faibles évasive,
Elle songe, et sa tête...

Poet: Paul Valéry

Tout à coup et comme par jeu
Mademoiselle qui voulûtes
Ouïr se révéler un peu
Le bois de mes diverses flûtes

Il me semble que cet essai
Tenté devant un paysage
A du bon quand je le cessai
Pour vous regarder au visage

Oui ce vain souffle que j’...

Autrefois, nos belles années
S’en allaient tout droit devant elles,
Et s’imaginaient immortelles
Leurs éphémères destinées.

Folles, rieuses, mal peignées
En désordre, ces jeunes fées
Galopaient, de ciel...

Quoi ! Vous voulez que, le premier,
Au seuil blanc de ce beau cahier,
Je me pavane et me prélasse

Juste à l’endroit prétentieux
Où doivent tomber tous les yeux,
Sitôt qu’on entre dans la place ?

Ma foi ! sans chercher d’argument
Je m’exécute bravement...

Si vous ne voulez plus danser,
Si vous ne faites que passer
Sur ce grand théâtre si sombre,
Ne courez pas après votre ombre,
Tâchez de nous la laisser.

1844.

 
Vous voulez donc que sur la blanche page,
Fruits d’un arbre flétri, soient écrits quelques vers ?
Oh ! pourquoi votre cœur n’a-t-il pas pour image
Ces candides feuillets à mes regrets ouverts !
J’essaierais d’y tracer peut-être avec délices
Le doux mot qu’en...