QUEL beau temps ! Il faisait bon vivre...
Dans la rue où j’allais rêvant,
Deux vieux croque-morts, d’un pas ivre,
Trimbalaient un cercueil d’enfant.
Aucun cortège en deuil. Personne.
On l’emportait comme un paquet...
Sur le drap blanc...
QUEL beau temps ! Il faisait bon vivre... Aucun cortège en deuil. Personne. |
Quand sous la majesté du Maître qu'elle adore Elle cherche partout dans l'art, dans la nature, |
Des flaques de lumière douce |
O caps entassés dont l’orgueil se mire |
Et ma grande douleur terrible, la voici : Je n’ai rien calculé, je suis née ivre et folle. |
J'aime le temps des fleurs, des fleurs fraiches écloses, Oh ! les riants secrets ! Oh ! les divines choses |
Des avalanches d’or du vieil azur, au jour
Le glaïeul fauve, avec les cygnes au col fin, |
Nocturnes clameurs qui montez des vagues, |
Les fleurs n’ont pas d’haleine ; un souffle errant qui passe |
Comme... |