A ... |
Marcelino Menéndez y Pelayo |
1876 |
Spanish |
¡Ojalá cada sol que te amanezca
Aún más hermosa y más feliz te mire!
¡Nunca tu frente oprima
El demonio tenaz del pensamiento,
Ni blando rostro, halagadora risa,
Hielen en ti la flor del sentimiento!
No llorarás por ti, serás dichosa;
Mas no a la... |
A Abel |
André Chénier |
1778 |
French |
Abel, doux confident de mes jeunes mystères, Vois, mai nous a rendu nos courses solitaires. Viens à l'ombre écouter mes nouvelles amours ; Viens. Tout aime au printemps, et moi j'aime toujours. Tant que du sombre hiver dura le froid empire, Tu sais si l'aquilon s'... |
À Abel de Fondat |
André Chénier |
1782 |
French |
I
Abel, doux confident de mes jeunes mystères,
Vois ; Mai nous a rendu nos courses solitaires.
Viens à l'ombre écouter mes nouvelles amours ;
Viens. Tout aime au printemps et moi j'aime toujours.
Tant que du sombre hiver dura le froid empire,
Tu sais... |
À Adolphe Gaïffe |
Théodore de Banville |
1843 |
French |
Jeune homme sans mélancolie,
Blond comme un soleil d’Italie,
Garde bien ta belle folie.
C’est la sagesse ! Aimer le vin,
La beauté, le printemps divin,
Cela suffit. Le reste est vain.
Souris, même au destin sévère !
Et quand... |
A Adolphe Gaïffe |
Théodore de Banville |
1857 |
French |
Jeune homme sans mélancolie, Blond comme un soleil d'Italie, Garde bien ta belle folie.
C'est la sagesse ! Aimer le vin, La beauté, le printemps divin, Cela suffit. Le reste est vain.
Souris, même au destin sévère : Et, quand revient la... |
A Aglaya |
Marcelino Menéndez y Pelayo |
1876 |
Spanish |
¿Quién pudiera atajar, dulce señora,
El raudal inexhausto de la vida?
¿Quién, en las horas de ventura arcana,
Decir al corazón: «Aquí reposa,
La tienda levantemos;
Bastan sus lienzos a albergar dos almas»?
No es la vida el fragor de la pelea,
Ni... |
A Aimée d'Alton |
Alfred de Musset |
1834 |
French |
Déesse aux yeux d'azur, aux épaules d'albâtre, Belle muse païenne au sourire adoré, Viens, laisse-moi presser de ma lèvre idolâtre Ton front qui resplendit sous un pampre doré.
Vois-tu ce vert sentier qui mène à la colline ? Là, je t'embrasserai sous le clair... |
À Albert Dürer |
Victor Hugo |
1909 |
French |
X
Dans les vieilles forêts où la sève à grands flots
Court du fût noir de l’aulne au tronc blanc des bouleaux,
Bien des fois, n’est-ce pas ? à travers... |
A Albert Mérat |
Paul Verlaine |
1870 |
French |
Et nous voilà très doux à la bêtise humaine, Lui pardonnant vraiment et même un peu touchés De sa candeur extrême et des torts très légers, Dans le fond, qu'elle assume et du train qu'elle mène.
Pauvres gens que les gens ! Mourir pour Célimène, Epouser Angélique ou... |
À Alf. T. |
Alfred de Musset |
1830 |
French |
Qu’il est doux d’être au monde, et quel bien que la vie !
Tu le disais ce soir par un beau jour d’été.
Tu le disais, ami, dans un site enchanté,
Sur le plus vert coteau de ta forêt chérie.
Nos chevaux, au soleil, foulaient l’herbe fleurie.
Et moi, silencieux,... |
À Alfred Brun |
William Chapman |
1912 |
French |
Tu n’as jamais sondé des yeux l’immensité
De nos bois giboyeux, de nos fertiles plaines ;
Notre fier Saint-Laurent n’a jamais reflété
Ta voile dans les plis de son grand flot bleuté.
Et tu t’épris pourtant des plages canadiennes.
Tu chéris le passé qu’avec... |
À Alfred de Musset |
Félix Arvers |
1900 |
French |
Oh ! redis-les encor ces paroles dorées ;
Rends-nous ces flots si purs qui s’épanchaient sur nous,
Rends-nous l’écho lointain de ces hymnes sacrées
Que le chrétien ne doit entendre qu’à genoux.
Hélas ! qui t’a si jeune enseigné ces mystères
Et toutes ces douleurs... |
A Alfred de Musset |
Félix Arvers |
1828 |
French |
Hélas ! qui t?a si jeune enseigné ces mystères Et toutes ces douleurs du pauvre c?ur humain ? Quel génie au milieu des sentiers solitaires, Au sortir du berceau t?a conduit par la main ?
O chantre vigoureux, ô nature choisie ! Quel est l?esprit du Ciel qui t?... |
À Alfred Dehodencq |
Théodore de Banville |
1843 |
French |
Tenir la lumière asservie
Lorsqu’elle voudrait s’envoler,
Et voler
A Dieu le secret de la vie ;
Pour les mélanger sur des toiles
Dérober même aux cieux vengeurs
Leurs rougeurs
Et le blanc... |
À Alfred Tattet |
Félix Arvers |
1826 |
French |
Alfred, j’ai vu des jours où nous vivions en frères,
Servant les mêmes dieux aux autels littéraires :
Le ciel n’avait formé qu’une âme pour deux corps ;
Beaux jours d’épanchement, d’amour et d’harmonie,
Où ma voix à la tienne incessamment unie ... |
À Alfred Tattet |
Alfred de Musset |
1830 |
French |
Non, mon cher, Dieu merci ! pour trois mots de critique
Je ne me suis pas fait poète satirique ;
Mon silence n’est pas, quoiqu’on puisse en douter,
Une prétention de me faire écouter.
Je puis bien, je le crois, sans crainte et sans envie,
Lorsque je vois tomber la... |
A Alfred Tattet |
Félix Arvers |
1828 |
French |
Alfred, j?ai vu des jours où nous vivions en frères, Servant les mêmes dieux aux autels littéraires : Le ciel n?avait formé qu?une âme pour deux corps ; Beaux jours d?épanchement, d?amour et d?harmonie, Où ma voix à la tienne incessamment unie Allait se perdre au ciel en... |
À Alphonse Karr |
Théodore de Banville |
1843 |
French |
Que de fois sous les tilleuls,
Tous deux seuls
Avec ma maîtresse blonde,
Ton livre m’a fait songer,
Étranger
A tout le reste du monde !
Je m’alanguissais, à voir
Son œil noir,... |
A Amado Nervo |
Rubén Darío |
1887 |
Spanish |
La tortuga de oro camina por la alfombra
y traza por la alfombra un misterioso estigma;
sobre su carapacho hay grabado un enigma
y círculo enigmático se dibuja en su sombra.
Esos signos nos dicen al Dios que no se nombra
y ponen en nosotros su autoritario estigma:... |
A Amarilis |
José Marchena |
1788 |
Spanish |
Soledad deliciosa, bosque umbrío
¡ay, cómo en tu retiro busco en vano
alivio al inmortal quebranto mío!
Me hirió de Amor la poderosa mano,
de Amor la flecha aguda envenenada
que contra mí lanzara el inhumano.
¡Oh mil veces feliz edad dorada... |