Poëte, on t’applaudit ! poëte, on te couronne !
Le laurier du vainqueur sur ta tête rayonne ;
Le passant jette à flots des fleurs sur ton chemin ;
Au tournoi de la lyre on t’a cédé l’arène ;
Ta muse à ses rivaux sourit en souveraine :
Et je ne suis plus là pour te serrer la main !
Pourtant, naguère encor, suivant la même étoile,
Nous n’avions...