La terre était immense et la nue était morne,
Et j’étais comme un mort en ma tombe enfermé ;
Et j’entendais gémir dans l’espace sans borne
Ceux dont le cœur saigna pour avoir trop aimé.
Femmes, adolescents, hommes, vierges pâlies,
Nés aux siècles anciens, enfants des jours nouveaux,
Qui, rongés de désirs et de mélancolies,
Se dressaient devant moi du...