XXIII
À quoi je songe ? — Hélas ! loin du toit où vous êtes,
Enfants, je songe à vous ! à vous, mes jeunes têtes,
Espoir de mon été déjà penchant...
XXIIIÀ quoi je songe ? — Hélas ! loin du toit où vous êtes, |
Est-il rien de plus vain qu’un songe mensonger, |
Est-il rien de plus vain qu’un songe mensonger Est-il rien de plus vain que l’ombrage léger, |
Je songe à ce jour-là où vous me confierez |
Emporté ce matin par un dernier sommeil, Au Dieu qui fait le jour je me trouvais pareil : |
Je suis étendu dans la boue,
Contre un poteau mon front s’appuie ; |
I Dans nos longs soirs d’hiver, où, chez le bon Armand, |
Le palais de l’empereur. — Au fond, un jardin derrière une colonnade. SCÈNE PREMIÈRE ― CHŒUR DE GUERRIERS, CHŒUR DE JEUNES FILLES. CHŒUR DES JEUNES FILLES. Guerriers, d’où venez-vous ? Pendant ces jours de fête, |
Dans la mer d’Hespérie aux vagues empourprées Et, sous les dômes verts des antres d’Aracinthe, |
À d’autres les ciels bleus ou les ciels tourmentés, |