La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres.
Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres
D’être parmi l’écume inconnue et les cieux !
Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux,
Ne retiendra ce cœur qui dans la mer se trempe,
O nuits !...
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Hier, à l’heure où l’essaim folâtre Ardeur, jeunesse, fantaisie, Aimait à voir sous... |
La neige tapissait la terre Bientôt une douce parole |
Le soleil disparaît dans son rouge brasier, Les bruits, les pas, les voix s’éteignent. C’est la nuit. |
D’autres, ― des innocents ou bien des lymphatiques, ― Ils sont heureux ! Pour moi, nerveux, et qu’un remords... |
Oui ! les cœurs sont muets et les âmes sont sourdes. |
La Mélencolia se tient sur une pierre, Que bâtit-on près d’elle ? Est-ce un grand monastère |
YAMÎ.
Selon le rhythme lent de vers scandant ses pas, |
Quand le rêveur en proie aux douleurs qu’il active,
Refoulant dans son cœur la pensée ulcérée, |
Comme j’ai poursuivi des mirages heureux Comme tes yeux m’ont fait des peines sans mesure, |