Tu vis ! ou vois-je ici l’ombre d’une princesse ?
À mes lèvres tes doigts & leurs bagues, & cesse
De marcher dans un âge ignoré !
LA NOURRICE.
HÉRODIADE. ... |
Sorti pendant le jour dans les bosquets secrets, |
Les amoureux ne vont pas loin :
Ils marchent à pas cadencés |
Lecteur, à toi ces vers, graves historiens |
La lascive Pœstum n’a pas laissé d’annales ; Dans une plaine morne, où grincent les rafales, |
Comme une sombre histoire encor douce & chérie |
La rivière aux flots bleus rêve les soirs d’été. L’air est sans bruit, le ciel plein de sérénité. |
J’aime tes belles mains longues & paresseuses, J’aime tes petits pieds... |
Un beau soir, par une lunette |
Je la suivais, frôlant du pied sa robe blanche Elle allait… & sa main qui sortait de sa manche |