Le banquet des Gueux
La joie
Des yeux qui voient
S’emplir, jusques aux bords,
Les hanaps d’or
Illuminait tous les visages ;...
La joie
Des yeux qui voient
S’emplir, jusques aux bords,
Les hanaps d’or
Illuminait tous les visages ;...
Dans une baie, au bord des dunes,
Qui s’étendent, de lieue en lieue,
Voici jouant avec la lune,
La fée aux deux mains bleues.
Comme d’un panier d’or,
La lune tombe au fond de l’eau
Et s’éparpille
En ronds qui brillent ;
La lune...
Quand le valet chassé,
Le regard fou, le cœur cassé,
De la ferme sortit,
Subitement,
La fermière rendit l’esprit.
À la morte qui tant aima
Le valet blond et leur serment,
On vacarma des funérailles,
Le soir,
Avec, autour...
Mon cœur qui choit, mais se relève
S’est élancé d’un bond puissant
Vers un futur éblouissant
Tel que le...
N’ont poings et mains que pour garder ou prendre ;
L’âpre janvier, avec sa neige et ses glaçons,
Règne en leur cœur et les travaille,
Mordant leur être inculte et ses broussailles,
À fond.
...Sur les visages des floraisons d’or,
Voici qu’un auroral soleil se penche
Et les frôlant, de branche en branche,
Dans une clarté pourpre éclate en baisers d’or.
Pulpeux et lourds, comme des bouches rouges
Et lumineux de leurs sèves hautaines,...
Artevelde, les deux Van Eyck, Rubens, Vésale,
— Éclairs rouges du geste, ou feux blancs des cerveaux —
Votre orage...
— Éclairs rouges du geste, ou feux blancs des...
Dans l’horreur et le meurtre, et la hargne et la rage,
Allemagne, Allemagne, est-ce donc à jamais
Qu’une bande de rois emploiera ton courage
À préparer un crime ou parfaire un forfait ?
Seras-tu à jamais hypocrite et brutale
Et morne et dure, et celle, hélas, qui n...
Deux vieux marins des mers du Nord
S’en revenaient, un soir d’automne,
De la Sicile et de ses îles mensongères,
Avec un peuple de Sirènes,
À bord.
Aigus d’orgueil, ils regagnaient leur fiord,
Parmi les brumes mensongères,
Aigus d’...