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    Wohl zehrt an mir der Krankheit Qual,
    Dünn wird mein Haar, mein Antlitz fahl,
    Du aber loderst noch wie vor
    In tiefster Brust mir hell empor,
    Flamme der Liebe!

    Ob welkend auch, der Jahre Raub,
    Der Leib dahinsinkt, Staub zum Staub:...

  • Will die Flamme wieder lodern,
    Die erloschen ich geglaubt?
    Nun gewelkt die Kränze modern,
    Die einst blühten um das Haupt.
    Fern in sonnigen Gebreiten,
    Ueber Strömen, Berg und Wald,
    Seh ich zu dem Hügel schreiten
    Deine leuchtende Gestalt.

    Zu dem Felsen überm Hügel,
    Wo...

  • Kind, von dunkler Nacht geboren,
    In des Schweigens tiefer Ruh,
    Doch zum Lichte auserkoren,
    Eilest du der Flamme zu;
    Übst die bleichen zarten Schwingen
    Zur geliebten Gluth zu dringen.

    Da ergreifen dich die Flammen,
    Und du wallst mit ihnen auf,
    Loderst mit der Gluth zusammen...

  • La chevelure vol d’une flamme à l’extrême
    Occident de désirs pour la tout déployer
    Se pose (je dirais mourir un diadème)
    Vers le front couronné son ancien foyer

    Mais sans or soupirer que cette vive nue
    L’ignition du feu toujours intérieur
    Originellement la seule continue
    Dans le joyau de l’œil véridique ou rieur

    Une nudité de héros tendre...

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    Oui ! j’ai changé souvent de maîtresse et d’amours,
    Mais, chaque fois, j’ai cru que c’était pour toujours ;
    Et, jusqu’à l’âge mûr, j’ai connu la misère
    De me duper moi-même, en me croyant sincère.
    Ah ! dans cette heure exquise où le désir naissant
    Et les parfums d’avril troublent l’adolescent,
    Heureux, heureux celui qui résout le problème
    De n...

  • Où donc est la clarté ? Cieux, où donc est la flamme ?
    Où donc est la lumière éternelle de l'âme ?
    Où donc est le regard joyeux qui voit toujours ?

    Depuis qu'en proie aux deuils, aux luttes, aux amours,
    Plaignant parfois l'heureux plus que le misérable,
    Je traverse, pensif, la vie impénétrable,
    J'ai sans cesse vu l'heure, en tournant pas à pas,
    ...

  • Une amoureuse flamme
    Consume mes beaux jours ;
    Ah ! la paix de mon âme
    A donc fui pour toujours !

    Son départ, son absence
    Sont pour moi le cercueil ;
    Et loin de sa présence
    Tout me paraît en deuil.

    Alors, ma pauvre tête
    Se dérange bientôt ;
    Mon faible esprit s'arrête,
    Puis se glace aussitôt.

    Une amoureuse...