Le silence imposant et la nuit solennelle
Planent sur le rempart où, debout dans le vent,
Le mousqueton au bras, veille une sentinelle
Auprès d’un gros canon tourné vers le levant.
Le fort est un de ceux qui virent le grand siége ;
Et, jadis, quand sonna l’heure du désespoir,
Sur ces glacis croulants, alors couverts de neige,
Dans le ciel de janvier...