C’est le gai rendez-vous des bêtes du bon Dieu,
L’endroit frais et charmant, le coin béni, le lieu
Cher aux petits oiseaux, aimé des libellules,
Où dame abeille accourt en quittant ses cellules,
Où le printemps se joue au pied des verts buissons,
Où l’écho ne redit...
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Tes yeux ont la couleur de la source où tu bois.
Ta voix, vive et légère, est comme l’eau qui fuit. |
Ta langue à tout jamais doit-elle être scellée, Sous les traits d’une femme elle s’est révélée, |
Soumets la Terre, Que rien n’altère Dompte Cythère ! |
La poudre des astres brisés Comme des étoiles, nos cœurs |
O belle, dont le corps semble un vivant poëme, |
Pareil à ces men-hir qu’aiment les clairs de lune, |
Il était né dans la rizière Poëte ailé de la savane, Il hantait... |
Ce bon élixir, le Café Faux Lignon que chantait d’Urfé, |
Ne me reprochez pas, Mesdames, d’être épris La tresse de bluets et de coquelicots, |