Voici que verdit le printemps
Où l’heure au cœur sonne vingt ans,
Larivarite et la la ri.
Voici que j’ai touché l’époque
Où l’on est las d’habits en loque,
Au gentil...

 
Miserere !
Encore une fois, ma colombe,
O mon beau trésor adoré,
Viens t’agenouiller sur la tombe
Où notre amour est enterré.
Miserere !

I

Il est là dans sa robe blanche ;
Qu’il est chaste et qu’il est joli !
Il dort, ce cher...

Une nuit, j'ai rêvé que l'Amour était mort.
Au penchant de l'Œta, que l'âpre bise mord,
Les Vierges dont le vent meurtrit de ses caresses
Les seins nus et les pieds de lys, les chasseresses
Que la lune voit fuir dans l'antre souterrain,
L'avaient toutes percé de...

 
NOËL ! — En voyant, dans ses langes
L’enfant radieux que tu fus,
On m’a raconté que les anges
Ont cru voir renaître Jésus.

De l’azur déchirant les toiles,
Ils volèrent du fond des cieux,
A leur front portant des étoiles,
Des fleurs dans leurs...

 
Comme un verre intact, avant l’heure
Où le remplira l’échanson,
Au plus léger coup qui l’effleure
Vibre d’un sonore frisson,

Mais pour la fugitive atteinte
N’a plus de soupir cristallin,
Et ne tressaille ni ne tinte
Sans aucun heurt dès qu’il...

 
Premier amour ! Parfum de la nouvelle rose !
Sur le clavier du cœur premiers accords plaqués
Par une main de femme insaisissable et rose ;
Premiers souffles du vent sur la voile morose
Qui devine la mer dans le calme des quais.

Premières floraisons dans le...

Printemps, que me veux-tu ? pourquoi ce doux sourire,
Ces fleurs dans tes cheveux et ces boutons naissants ?
Pourquoi dans les bosquets cette voix qui soupire,
Et du soleil d’avril ces rayons caressants ?

Printemps si beau, ta vue attriste ma jeunesse ;
De biens...

Away with your fictions of flimsy romance,
     Those tissues of falsehood which Folly has wove;
Give me the mild beam of the soul-breathing glance,
     Or the rapture which dwells on the first kiss of love.

Ye rhymers, whose bosoms with fantasy glow,
     Whose...

 
Si mon amour était cet arbuste aux fleurs blanches,
Ce beau lilas d’avril, la grâce du printemps ;
Si, moi-même, j’étais l’oiseau qui dans ses branches
Vient reposer son aile et chanter par instants ;
Combien je gémirais si les bises sauvages
Glaçaient la...


Tu as encensé mes yeux de gazelle.
  Tu as exalté la musique de ma voix
Tu t’es enivré du printemps de mon corps.
    Puis, tu as piétiné mon cœur.