Nous avons tout changé. — Tout ! c’était trop, peut-être.
— Tout est brisé, détruit : nous n’avons plus de maître,
Plus de législateurs,… ou nous le sommes tous.
— Tant pis pour votre empire et pour chacun de vous.
Je conviens volontiers que la suite des âges
Amène...

Sur les bords africains, aux lieux inhabités
Où le char du soleil roule en brûlant la terre,
Deux énormes lions, de la soif tourmentés,
Arrivèrent au pied d’un désert solitaire.
Un filet d’eau coulait, faible et dernier effort
...

J’ai vu…, oh ! dites-moi, était-ce le présent que je voyais, ou
l’avenir ? J’ai vu dans la lice la muse anglaise s’élancer vers une
couronne.

À peine distinguait-on deux buts à l’extrémité de la car-
rière : des chênes ombrageaient l’un, autour de l’autre des...

Cette pauvre raison, dont l'homme est si jaloux,
N'est qu'un pâle flambeau qui jette autour de nous
       Une triste et faible lumière;
Par delà, c'est la nuit. Le mortel téméraire
Qui veut y pénétrer marche sans savoir où.
Mais ne point profiter de ce bienfait...

 

LE POÈTE

Oui, le reproche est juste, et je sens qu'à mes vers
...

 
O Toi, l’être infini dans le temps, dans l’espace,
Toi qui vis immuable au sein du mouvement,
O Toi ! l’être invisible et l’être à triple face,
Esprit un ; existant universellement !
O Toi ! que nul ne peut comprendre,
Que nulle image ne peut rendre.
...

 
Madame Engueule.
J'aurons l'divorce ma commère,
En dépit de nos calotins ;
Avec leux quatre mots latins (bis)
Du mariage, ils font eunn galère,
Et l'sacrement nous plonge...

Poet: Anonyme

C’est vainement, Fréron, qu’en tes sages écrits
Dévouant nos cotins à de justes mépris,
Tu prétens, du bon goût retarder la ruine ;
C’en est fait : sur ces bords, où le vice domine,
Plus puissante, renaît l’hydre des sots...

Un Ecrit clandestin n’est pas d’un honnête homme,
Quand j’attaque quelqu’un, je le dois & me nomme.

NE prétends plus, Fréron, par tes savants efforts $
Détrôner le faux-Goût, qui règne fur nos bords >
Depuis que nous pleurons Flnnocence exilée :
Sous tes...

 
« Tout est-il prêt ? partons. Oui, le mât est dressé ;
Adieu donc. » Sur les bancs le rameur est placé ;
La voile, ouverte aux vents, s'enfle et s'agite et flotte ;
Déjà le gouvernail tourne aux mains du pilote.
Insensé! vainement le serrant dans leurs bras,...