Ô mon cher rouet, ma blanche bobine,
Je vous aime mieux que l’or et l’argent !
Vous me donnez tout, lait, beurre et farine,
Et le gai logis et le vêtement.

Je vous aime mieux que l’or et l’argent,
Ô mon cher rouet, ma blanche bobine !

Ô mon cher rouet, ma...

 
Sur nos fronts déployant ses ailes,
La nuit aux yeux rêveurs étend
Son voile émaillé d’étincelles
Comme la robe d’un sultan.

Le lac enveloppe ses grèves
D’un long baiser rempli d’amour :
Le monde s’abandonne aux rêves
Qui naissent au déclin du...

 
DANS le vol tremblant de l’heure
Que nul ne peut retenir
Passe lentement et pleure
La chanson du souvenir.

Et quand sa course l’emporte
Plus loin que ne vont nos yeux,
Plus d’une voix longtemps morte
Murmure encor des adieux.

Ainsi chaque...

 
Parmi les gazons
Tout en floraisons
  Dessous les treilles,
J'écoute sans fin
 La chanson du Vin
  Dans les bouteilles.

L'Ode à l'Idéal
Au fond du cristal
  Coule embaumée.
La strophe bruit,
Et, limpide, suit
  Sa sœur...

 
Ah ! Ventrebleu, quel dommage
Imbécile autrichien
Que n'as-tu dans ton bagage
Les droits de l'homme et le tien !
Pourquoi veux-tu que je rentre
Sous un régime maudit
Faut-il donc t'ouvrir le ventre
Pour t'ouvrir un peu l'esprit.

Sans...

Poet: Anonyme

 
Quand on perd, par triste occurrence,
      Son espérance
      Et sa gaieté,
Le remède au mélancolique,
      C’est la musique
      Et la beauté !

Plus oblige et peut davantage
      Un beau visage
      Qu’un homme armé,
Et rien n...

 
Sur une lance, au bord du camp,
Ils avaient exposé sa tête
Aux vils outrages du passant,
Aux vents glacés de la tempête !
O fureur ! et nos faibles bras
En vain s’agitaient dans les chaînes !....
Mais au sein même du trépas
Dieu veille encor sur...

 
Nous revenions d’un long voyage,
Las de la mer et las du ciel.
Le banc d’azur du cap Fréhel
Fut salué par l’équipage.

Bientôt nous vîmes s’élargir
Les blanches courbes de nos grèves ;
Puis, au cher pays de nos rêves,
L’aiguille des clochers...