Sylphe à la voix si pure, harmonieux génie,
O toi qui dans mon cœur
Murmures des accords d'une grâce infinie,
Des chants pleins de douceur ;

Des chants qui dans mon âme endorment la tempête,
Puissants comme autrefois,
Sur le cœur de Saül la harpe du...

 
O Nature, mère immortelle,
Dieu vivant parmi les dieux morts,
Consolatrice des remords !

Nature, ta puissance est telle
Que, par toi, chantent les douleurs
Et les tombeaux portent des fleurs ;

En toi vit la beauté des mondes,
La pitié des cieux...


Ô toi, mon confrère qui vécus
Entre le Porz-Gwenn et la Roche de l’Hélas,
Non loin des lieux où moi-même
Je naquis à la vie, o Gwiklan !

Toi, Prophète, Barde et Martyr,
Donne-moi la force en tout temps
D’élever ma voix, comme toi,
Quelle...

Toi qui donnas sa voix à l'oiseau de l'aurore,
Pour chanter dans le ciel l'hymne naissant du jour;
Toi qui donnas son âme et son gosier sonore
A l'oiseau que le soir entend gémir d'amour;

Toi qui dis aux forêts : Répondez au zéphire !
Aux ruisseaux : Murmurez d'...

 
Ombres de mes sept Sœurs et de mes sept Pensées !
Toi, par la flèche, et toi, par la pierre lancée
Au travers de la haie et par-dessus le mur ;
Toi, par la fleur tendue, et toi, par le fruit mûr
Offerts l’un à ma bouche et l’autre à mon sourire ;
Toi que la...

 
I

Viens, Esprit créateur, visite ma pensée ;
Dans la nuit de mon cœur fais briller le vrai jour.
Par toi seul toute force à l’âme est dispensée,
Descends, Esprit du ciel, dont le nom est AMOUR !

Tout procède de toi procédant de Dieu même ;...

 
O Toi que notre attente implore, évoque et nomme,
Qui, seule, peux briser l’aiguillon du trépas,
Raison libératrice, Epouse aux calmes pas
Rédemptrice vraiment, vraiment Fille de l’Homme,
Qui, ne pouvant mourir, ne ressuscites pas !

Ce jour nous luira-t-il...

O thou....
Companion of my thoughts alone,
Still hold communion with my heart ;
Cheer thou my hopes, exalt my views,
Be the good angel of my muse.

Spirto felice...

 

DERNIER Soleil d’hiver sur la neige dernière,
Qui détrempes la route où se creuse l’ornière ;
Soleil clair, que les vents continuels du Nord,
En passant, ont terni, comme un grand disque d’or ;
Soleil pâle qui meurs et qui renaîtras rouge
Sur une neige rose...

 
    Dans l’Hadès souterrain où la nuit est parfaite
    Te souviens-tu de l’île odorante, ô Psappha ?
    Du verger où l’élan des lyres triompha,
    Et des pommiers fleuris où la brise s’arrête ?

    Toi qui fus à la fois l’amoureuse et l’amant,
    Te...