Invocation


Ô toi, mon confrère qui vécus
Entre le Porz-Gwenn et la Roche de l’Hélas,
Non loin des lieux où moi-même
Je naquis à la vie, o Gwiklan !

Toi, Prophète, Barde et Martyr,
Donne-moi la force en tout temps
D’élever ma voix, comme toi,
Quelle que soit ma destinée.

Mes yeux auraient-ils été transpercés,
L’écluse de mon sang serait-elle ouverte
Par le tyran exécré de ma patrie,
Fais-moi hurler encore, terrible,
En mon ultime gémissement :
Malheur à l’Étranger ! Bretagne à jamais !

Collection: 
1904

More from Poet


  • Ô toi, mon confrère qui vécus
    Entre le Porz-Gwenn et la Roche de l’Hélas,
    Non loin des lieux où moi-même
    Je naquis à la vie, o Gwiklan !

    Toi, Prophète, Barde et Martyr,
    Donne-moi la force en tout temps
    D’élever ma voix, comme toi,
    Quelle...


  • Les prophéties sont accomplies :
    La joie est dans les cœurs,

    L’Inspiration poétique souffle
    Sur l’esprit de la Bretagne qui se développe.

    Sur le dolmen, le serment est prononcé :
    L’heure va sonner sans retard.

    Je vois accourir Léménik à la...