Gloire à toi, chère France ! Oui, tu l’as, ta victoire.
Oui, il est arrivé enfin le jour de gloire
Oui, il est arrivé splendide et immortel !
Et la terre en sourit et rayonne le ciel...
C’est plus de quarante ans que ton cœur en silence
Méditait sa douleur...

Poet: Antoni Lange

L’Abeille Cauchoise avait mis au concours la solution (en huit vers au moins, douze au plus) de la charade suivante, appelée :

DEVINETTE-CHARADE

Je sais souvent vous amuser
A l’avant ainsi qu’à l’arrière :
Mais je veux aussi vous blesser
Par devant comme...

En ce temps-là, dans chaqu’ famille
On blanchissait de mère en fille ;
Maintenant on blanchit encor,
A la Goutt’-d’Or.

Elle était encor’ demoiselle
Grand’ maman, la belle...

Je te mets en capilotade
Si je te prends à batailler :
Assez longtemps le poulailler
A souffert ta rodomontade.

Je t’en préviens, jeune pintade,
Comme un bourreau, sans sourciller.
Je te mets en capilotade
Si je te prends à batailler.

Je te...

 
On dit qu’impatients d’abdiquer la jeunesse,
Aux sordides calculs vous livrez vos vingt ans ;
Qu’à moins d’un sang nouveau qui du vieux sol renaisse,
La France et l’avenir ont perdu leurs printemps.

A l’âge où nous errions, livre en main, sous la haie,
Tout...

O toi qui dans le vieux Paris,
Comme quelqu’un qu’on doit connaître,
Venais tout le long des toits gris
Me regarder par ma fenêtre ;

Toi qui, du bout de tes rayons,
Répandais, veilleuse obstinée,
Tes pâles consolations
Sur le noir de ma destinée !...

 
Oui ! toujours j'enviai, Farcy, de te connaître,
Toi, que si jeune encore on citait comme un maître,
Cœur tendre, qui d'un souffle, hélas ! T'intimidais,
Attentif à cacher l'or pur que tu gardais !
Un soir, en nous parlant de Naple et de ses grèves,
Beaux...

 
Loin des lieux enchantés où coula votre enfance,
Et sans avoir revu votre douce Provence,
Sur les bords canadiens pour toujours endormi,
Vous avez achevé votre sombre voyage.
Sans craindre désormais la foudre ni l'orage,
Dormez en paix, mon vieil ami !

...

 
Il n’est plus ; et la foule - amère destinée ! -
Vers ce mort, un moment, ne s’est point retournée,
Et nul, les yeux voilés de larmes et de deuil,
N’a ployé les genoux sur ce noble cercueil,
Où de notre île, hélas ! descend dans l’indigence
Le plus grand par...