Vos invisibles mains, ô Fileuses de l’Ombre,
Des voiles constellés entremêlent sans bruit
Les fils étincelants, et tournent dans l’air sombre
Les funèbres fuseaux des rouets de la Nuit.
Dans la trame éclatante où palpitent les astres
Ensevelissez les destins mystérieux,
D’héroïques espoirs et d’orgueilleux désastres,
Ou la cendre d’un songe à...