• [58] IDYLLE
    NACH EINEM ANTIKEN VASENBILD:
    ZENTAUR MIT VERWUNDETER FRAU
    AM RAND EINES FLUSSES

    (Der Schauplatz im Böcklinschen Stil. Eine offene Dorfschmiede. Dahinter das Haus, im Hintergrunde ein Fluß. Der Schmied an...

  • « Bien sûr, il n’est pas beau… mais que m’importe.
    De tout mon cœur, c’est lui, l’éternel élu.
    Il est boiteux… je l’aime de la sorte,
    Autrement peut-être il m’aurait déplu.
    Il n’est pas beau… beaucoup d’autres sourient
    De le voir passer tout clopin-clopant.
    Mais de grands yeux bruns toujours irradient,
    D’un divin regard, son visage aimant.

    Il...

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                      Néère.
    Le soir est tiède et pur, le vent pleure. O Myrrha,
    Notre jeune Iollas, qui souvent t'admira,
    Va venir près de nous, sous l'arbre qui soupire,
    Dénouer nos cheveux et caresser la lyre.

                      Myrrha.
    Néère, c'est pour toi qu'il éveille, en songeant,
    La douce lyre, auprès de ce ruisseau d'argent.
    Comme...

  • Dieu sait bien que la femme est maîtresse de l'homme,
    Mais l'époux généreux, chez l'épouse économe,
    S'ils sont deux bons chrétiens en un cœur bien fondus,
    Libre, vit dans la paix, loin des jougs détendus.
    Simple, comme un enfant qui partage une orange,
    Il fait toujours deux parts de tout fruit mûr qu'il mange.
    Il choisit les meilleurs qui sont les fruits...

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    LE VIEILLARD.
    Ô mon fils, où cours-tu ?

    LE JEUNE HOMME.
                                          Vers les bosquets de Gnide
    J’ose en secret suivre les pas
    D’une vierge aimable et timide :
    Par pitié, ne me retiens pas.

    LE VIEILLARD.
    Jeune Homme, crains Vénus : son sourire est perfide,
    Minerve par ma voix t’offre ici son égide
    ...

  • Sur l’herbe du verger, au pied de la charmille,
    Le jeune homme est assis près de la jeune fille.
    Chaque étoile à son tour pique le firmament ;
    Mille senteurs dans l’air, mille chansons bénies
    Unissent leurs parfums, croisent leurs harmonies ;
    La nuit vient lentement.

    Les...

  •  

    ...

  • La galopine
    À pleine main
    Branle la pine
    Au beau gamin.

    L’heureux potache
    Décalotté
    Jouit et crache
    De tout côté.
     
    L’enfant rieuse
    À voir ce lait
    Et curieuse
    De ce qu’il est,

    Hume une goutte
    Au bord du pis,
    Puis dame ! en route,
    Ma foi, tant pis !

    Pourlèche et baise
    Le joli bout,...

  • Il lui dit : « Allons nous promener dans les bois.
    Vois la belle journée…
    Nous n’aurons ce temps-là peut-être qu’une fois
    Au cours de cette année. »

    Ils étaient dans le lit si gentiment blottis !...