Point de repos pour l’âme humaine
Sur ce monceau de terre où nous sommes jetés :
Les chagrins & les maux d’une incessante haleine
...
|
Paris s’endort. — Les nuées Là-bas, comme une âme en peine, |
L’Océan de l’Immensité Et sans cesse, à l’appel du vent, |
Si la mort n’est pas l’ouverture Si l’espoir du repos nous ment ; |
Le chemin où je marche est un chemin étroit : Étant né très-naïf, avec le cœur très-droit, |
J’ai suivi du regard le vol d’une hirondelle, |
Mon vieux compatriote, on t’oublie. On déterre, |
Midi. Pas d’ombre. Un ciel d’acier, pulvérulent. Là-bas, longeant la mer huileuse qui scintille, |
Pourquoi revenez-vous creuser mon souvenir, J’avais promis l’oubli qui console... |
Cosette ! le printemps nous appelle. Fuyons Tristesses de l’hiver, allez-vous-en ! Rions |