Les voilà ces chants funéraires,
Faible tribut de ma douleur :
Lisez ; le trépas de nos frères
Pour vous, du moins, fut un malheur.
Aux beaux jours de notre vaillance
Leurs noms immortels sont liés ;
Ils revivront chers à la France,
Et mes vers seront oubliés.
La jeunesse ira d’âge en âge,
Parcourant des champs meurtriers,
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