Voyez dans l’île au loin ces blés jaunes, mouvants
Comme un lac d’or fondu sous la chaleur des vents ;
Chaque onde en est d’une autre avec lenteur suivie
Et la lourde moisson chante un hymne à la vie.
Ce spectacle est divin ! — Mais crois-moi cependant,
Suis la...
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La cataracte au ciel lance sa blanche écume, Groupe effrayant (en bronze on le dirait coulé) |
Les Métaux, les divins Métaux L’orgueil jette sur ses manteaux |
La roule est lente, hélas ! de la ville à la mer N’appesantissent plus ma nasse et mon filet |
Par ma lèvre et mes doigts ardemment désirés, Debout à son miroir, de sa main si légère |
Les flamboyantes Pierreries La foule, amante des féeries, |
Tes canaux et ta lagune, Mais on n’a pas dit assez — Conquis sur la mer rivale... |
Un frémissement fier passe à travers les bois ! Sous la tiède clarté de la nuit pacifique Et le siècle, le jour, l’heure, l’instant, le mois, |
Allah lui parle : La terre, l’Océan et le ciel sont mon corps ; |
Les cieux resplendissants d’Étoiles Quand l’azur déchire ses voiles, |