• I •
MARINA.
Vois-tu ! si j’avais ta beauté,
Cousine, et sa fleur jeune et tendre,
Je me garderais bien d’attendre,
Seule dans ma fidélité.
Pour un marin qui trace l’onde
Au lieu de m’...
• I • MARINA. |
Sombre douleur, dégoût du monde, |
Je m’ignorais encor, je n’avais pas aimé. |
Quoi ! les flots sont calmés, et les vents sans colère |
Dusses-tu me punir de rompre la première |
Il fait nuit : le vent souffle et passe dans ma lyre ; |
J’étais à toi peut-être avant de t’avoir vu. |
Il avait dit un jour : « Que ne puis-je auprès d’elle, |
Peut-être un jour sa voix tendre et voilée |
Mère ! faut-il donner quand le pauvre est bien laid ? |