[100] Schaudervoll, es zog die reine

Schaudervoll: Es zog die reine,
Weiße, ehrbar keusche Clara...

Der reinen Liebe ist das ganze Leben
Rings aufgethan gleich einem offnen Buche,
Sie weiß mit ihrem frommen Zauberspruche
Sich über Welt und Zeit hinwegzuheben.

Sie schmückt die Kinder, die ihr sind gegeben,
Die...

Wer rühmt die Pärlen nicht/ wer liebet nicht Korallen
und preist den Deamant/ wer sucht nicht Gold und Geld?
Es läst ein jeder jhm die Schätze wolgefallen
und disen Abgott ehrt für andern alle Welt.

Ich aber acht' es nicht/ Ich...

 
Au pays de ma reine il est un haut palais,
        Sept piliers dorés le supportent.
Ma reine, à moi, possède un bandeau de sept perles
        Que mille et mille pierres décorent.

Et dans le vert jardin, au pays de ma reine,
        La rose et le lis sont...

 
Deux insectes de race avaient le même trou :
L’un, grillon souffreteux, passablement poète,
Mélomane enragé, rôdeur, maussade et fou ;
Et l’autre, une fourmi sage et toujours en quête
De supputer au mieux l’avenir dans sa tête.
Mais tous deux ils avaient de...

Qu’avez-vous, dites-moi,
Beau page de la reine ?
Qu’avez-vous, dites-moi,
Gentil menin du roi ?

Madame a les yeux doux
Et vous portez sa traîne,
Madame a les yeux doux :
Pourquoi donc pleurez-vous ?

— Hélas ! je ne suis rien
Qu’un enfant...

Douce Vierge Marie, humble mère de Dieu
Que tout le ciel contemple,
Vous qui fûtes un lys debout dans l’encens bleu
...

La Reine Nicosis, portant des pierreries,
A pour parure un calme et merveilleux concert
D’étoffes, où l’éclair d’un flot d’astres se perd
Dans les lacs de lumière et les flammes fleuries.

Son vêtement tremblant chargé d’orfévreries
Est fait d’un tissu rare et sur...

 
Une ceinture d'or resplendit à sa taille :
Terrible et belle, ainsi qu'une armée en bataille,
Le soir, quand elle marche en ses lourds vêtements,
Sa sinistre beauté fait pâlir ses amants.
Pareille à la Nature, inconstante comme elle,
Tendre parfois, parfois...

Poet: Jean Lahor

SON corps était couvert d’un voile en gaze noire
Où, sans nombre, on voyait luire des diamants ;
Son front, plein du frisson magique de la gloire,
Portait le croissant mince et pur des firmaments.

Elle représentait vraiment la nuit superbe,
Avec ses millions d’...