De ta robe à longs plis flottants
Ruissellent toutes les chimères,
Et tu m’apportes le printemps
Dans tes mains blondes et légères.
J’ai peur de ce frisson nacré
De tes frêles seins, je ne touche...
J’ai peur de ce frisson nacré |
Tes lèvres ont gardé le pli de la parole... |
N’as-tu pas senti qu’un moment, |
Ta bouche délicate aux fines ciselures... |
Plus froide que l’Espoir, ta... |
Dans ta grâce longue et blêmie, |
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Je te méprise enfin, souffrance... |
Leurs cheveux emmêlés pleurent le sang... |