A Horatio |
Paul Verlaine |
1870 |
French |
Ami, le temps n'est plus des guitares, des plumes, Des créanciers, des duels hilares à propos De rien, des cabarets, des pipes aux chapeaux Et de cette gaîté banale où nous nous plûmes.
Voici venir, ami très tendre qui t'allumes Au moindre dé pipé, mon doux briseur... |
A Huy and Cry after Sir John Barlycorn |
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A Huy and Cry after Sir John Barlycorn, A base Rebel denounc'd at the Horn, Fled from the Country where he was bred and Born,
We all the Drunkards of the Nation, ... |
A Hymn |
James Thomson |
1720 |
English |
From “The Seasons,” Conclusion
THESE, as they change, Almighty Father, these
Are but the varied God. The rolling year
Is full of thee. Forth in the pleasing Spring
Thy beauty walks, thy tenderness and love.
Wide flush the fields; the softening air is balm;... |
A Hymn (Bleecker) |
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English |
Omnicient and eternal God, Who hear'st the faintest pray'r
Distinct as Hallelujahs loud, ...
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A Hymn (Brontë) |
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English |
Eternal power of earth and air,
Unseen, yet seen in all around,
Remote, but dwelling everywhere,
Though silent, heard in every sound.
If e'er thine ear in mercy bent
When wretched mortals cried to thee,
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À Ingres |
Théophile Gautier |
1831 |
French |
EN REPONSE À L’ENVOI D’UN FRAGMENT DE L’« APOTHÉOSE D’HOMÈRE »
Du plafond où, les pieds sur le blanc escabeau,
Trône Homère, au milieu de l’immortelle foule
Dont le chœur dans l’azur s’étage et se déroule,
Pour m’en faire présent tu coupas un lambeau.... |
A J.-Y. Colonna |
Gérard de Nerval |
1832 |
French |
La connais-tu, Daphné, cette vieille romance Au pied du sycomore... ou sous les mûriers blancs, Sous l'olivier plaintif, ou les saules tremblants, Cette chanson d'amour, qui toujours recommence ?
Reconnais-tu le Temple au péristyle immense, Et les citrons amers où... |
A Jarifa en una orgía |
José de Espronceda |
1828 |
Spanish |
Trae, Jarifa, trae tu mano,
Ven y pósala en mi frente,
Que en un mar de lava hirviente
Mi cabeza siento arder.
Ven y junta con mis labios
Esos labios que me irritan,
Donde aún los besos palpitan
De tus amantes de... |
À Jean Aicard |
William Chapman |
1912 |
French |
Sans avoir contemplé la plage où sont éclos
Tes poèmes vibrants d’amour et d’espérance,
Maître, depuis longtemps je connais la Provence,
Sa Lyre aux larges vers, son Rhône aux larges flots.
Ton cher pays me hante, et, malgré la distance,
Je perçois le... |
À Jean de Paris |
Hégésippe Moreau |
1830 |
French |
Jean de Paris, bravo ! radieux dans ta loge,
Prodigue à ton patron des sourires d’éloge ;
Tu peux battre des mains à ses prouesses, mais
L’imiter, rarement, le comprendre, jamais.
L’escrime fatigua tes mains inoccupées ;
Ton pistolet au tir abattit cent poupées,... |
À Jean Dorat |
Jean-Antoine de Baïf |
1883 |
French |
Dorat, d’une certaine main,
Osant emprises malaisees,
... |
À Jean Duseigneur |
Théophile Gautier |
1831 |
French |
I
Oh ! mon Jean Duseigneur, que le siècle où nous sommes
Est mauvais pour nous tous, oseurs et jeunes hommes,
Religieux de l’art que l’on nous a gâté !
L’on ne croit plus à rien ; — le stylet du sarcasme
A tué tout amour et tout enthousiasme ;... |
A Jeanne |
Victor Hugo |
1844 |
French |
Ces lieux sont purs ; tu les complètes. Ce bois, loin des sentiers battus, Semble avoir fait des violettes, Jeanne, avec toutes tes vertus.
L'aurore ressemble à ton âge ; Jeanne, il existe sous les cieux On ne sait quel doux voisinage Des bons... |
À Jeanne Fort |
Francis Jammes |
1888 |
French |
Cette nouvelle m’arrive à la Fête-Dieu.
Jeanne, c’est l’époque où les blés sont bleus,
Jeanne, les petites filles douces à faire pleurer se préparent
à chanter en foulant les campanules gorgées d’azur.
Avec de l’eau sucrée (on donne le sucre) on sépare
leurs... |
A Jeanne, princesse de Navarre |
Bonaventure Desperriers |
1522 |
French |
Un jour de mai , que l'aube retournée Rafraischissoit la claire matinée, Afin d'un peu récrier mes esprits, Au grand verger, tout le long du pourpris, Me promenois par l'herbe fraische et drue, Là, où je vis la rosée épandue, Et sur les choux ses rondelettes gantes... |
A Jesucristo nuestro Señor |
León de Arroyal |
1775 |
Spanish |
Si es buen pastor aquel que hasta la vida
expone por el bien de su ganado,
¿quien puede al buen Jesus ser comparado,
quando por nos á muerte se convida;
y bebiendo del cáliz la amargura,
repleto nos le dexa de dulzura?
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A José Ayarza |
Clemente Althaus |
1855 |
Spanish |
Crezca sin tasa el doloroso llanto
que las mejillas férvido te inunda,
y que das a la muerte
de tu madre segunda,
que con inmenso amor supo quererte:
llora, sin tregua llora,
desde que luce el rayo de la aurora
hasta que duerme el día
entre los... |
A José María Palacio |
Antonio Machado |
1895 |
Spanish |
Palacio, buen amigo,
¿está la primavera
vistiendo ya las ramas de los chopos
del río y los caminos? En la estepa
del alto Duero, Primavera tarda,
¡pero es tan bella y dulce cuando llega!...
¿Tienen los viejos olmos
algunas hojas nuevas?
Aun las... |
A Journeying Song for the Camp of Israel |
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English |
The time of winter now is o’er—
There’s verdure on the plain;
We leave our shelt’ring roofs once more,
And to our tents again.
Chorus
Thou Camp of Israel! onward move—
O... |
A Juan José de Soiza Reilly |
Evaristo Carriego |
1903 |
Spanish |
Al astrólogo Ensueño, sus novias: las estrellas,
contáronle el secreto de unas cosas tan bellas
que un ruiseñor lunático, que cantaba a las rosas,
puso en sus sinfonías esas extrañas cosas.
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