|
VIII. Er giebet jhr einen heimlichen Verweiß |
Jacob Schwieger |
1659 |
German |
1.
Adelmuht du Glantz der Jugend
du o meiner Liebe Grund!
Deine Keüschheit/ deine Tugend
und dein Rosen-rohter Mund/... |
|
VIII. Er preiset jhre Gunst |
Jacob Schwieger |
1659 |
German |
1.
Ach Adelmuht/
mein liebstes Guht!
Jtzt hemt sich mein Verlangen
weil Ich den Gruß
und süssen Kuß
von... |
|
VIII. Si e no |
Georg Greflinger |
1655 |
German |
Ist es dir noch wol gedacht/
O du weist es sondern Zweiffel/
Isabella falscher Teuffel/
Was du hast für Wort gemacht/
Als ich fragte: bist du mein?
Soll ich dein Geliebter seyn?
... |
|
Vile potabis |
Charles-Marie Leconte de Lisle |
1856 |
French |
(Études latines, VI)
En mes coupes d'un prix modique
Veux-tu tenter mon humble vin ?
Je l'ai scellé dans l'urne Attique
Au sortir du pressoir Sabin.
Il est un peu rude et moderne ;
Cécube, Calès ni Falerne
Ne mûrissent dans mon cellier ;
Mais... |
|
Villancicos que se cantaron en palacio la Nochebuena de 1844 |
Ventura de la Vega |
1827 |
Spanish |
CORO
Al himno que los ángeles
entonan en el cielo
unamos nuestros cánticos
desde el humilde suelo:
cantad, cantad, mortales,
al Niño Redentor.
Hossana al Unigénito
que del celeste trono
hoy baja a ser la víctima
del mundanal encono.... |
|
Villanelle |
Leconte de Lisle |
1886 |
French |
Le Temps, l’Étendue et le Nombre
Sont tombés du noir firmament
Dans la mer immobile et sombre.
Suaire de silence et d’ombre,
La nuit efface... |
|
Villanelle |
Charles-Marie Leconte de Lisle |
1856 |
French |
Une nuit noire, par un calme, sous l'Équateur.
Le Temps, l'Étendue et le Nombre
Sont tombés du noir firmament
Dans la mer immobile et sombre.
Suaire de silence et d'ombre,
La nuit efface absolument
Le Temps, l'Étendue et le Nombre.
... |
|
Villanelle |
Joachim du Bellay |
1541 |
French |
En ce mois délicieux,
Qu'amour toute chose incite,
Un chacun à qui mieux mieux
La douceur' du temps imite,
Mais une rigueur dépite
Me fait pleurer mon malheur.
Belle et franche Marguerite
Pour vous j'ai cette douleur.
Dedans votre oeil gracieux... |
|
Villanelle d'Amidor reprochant une légèreté |
Honoré d'Urfé |
1587 |
French |
À la fin celui l'aura
Qui dernier la servira.
De ce coeur cent fois volage,
Plus que le vent animé,
Qui peut croire d'être aimé
Ne doit pas être cru sage
Car enfin celui l'aura
Qui dernier la servira.
A tous vents la girouette,
Sur le... |
|
Villanelle des pauvres housseurs |
Théodore de Banville |
1857 |
French |
Un tout petit pamphlétaire
Voudrait se tenir debout
Sur le fauteuil de Voltaire.
Je vois sous ce mousquetaire,
Dont le manteau se découd,
Un tout petit pamphlétaire.
Renvoyez au Finistère
Le grain frelaté qu'il moud
Sur le fauteuil de Voltaire... |
|
Villanelle du Diable |
Maurice Rollinat |
1875 |
French |
À Théodore de Banville.
L'Enfer brûle, brûle, brûle.
Ricaneur au timbre clair,
Le Diable rôde et circule.
Il guette, avance ou recule
En zigzags, comme l'éclair ;
L'Enfer brûle, brûle, brûle.
Dans le bouge et la cellule,
Dans les... |
|
Villanelle du soir |
Maurice Rollinat |
1866 |
French |
Dans les herbes onduleuses
Le zéphyr plus fraîchement
Rit sous les feuilles frileuses.
Les chèvres cabrioleuses
Sont pleines d’effarement
Dans les herbes onduleuses
Plus de bergères fileuses !
À peine un chantonnement
Rit sous les... |
|
Villanelle du ver de terre |
Maurice Rollinat |
1866 |
French |
Le malheureux ver de terre
Vit sans yeux, sans dents, tout nu,
Dans l’horreur et le mystère.
Tortueux comme une artère,
C’est un serpent mal venu,
Le malheureux ver de terre.
Jardinet de presbytère,
Et vieux parc entretenu
Dans l’horreur... |
|
Villanelle rythmique |
Théophile Gautier |
1831 |
French |
Quand viendra la saison nouvelle,
Quand auront disparu les froids,
Tous les deux, nous irons, ma belle,
Pour cueillir le muguet au bois ;
Sous nos pieds égrenant les perles
Que l’on voit au matin trembler,
Nous irons écouter les merles
... |
|
Villanesque |
Jacques Grévin |
1554 |
French |
J'ay trop servi de fable au populaire
En vous aymant, trop ingrate maistresse ;
Suffise vous d'avoir eu ma jeunesse.
J'ay trop cherché les moyens de complaire
A vos beaus yeux, causes de ma détresse :
Suffise vous d'avoir eu ma jeunesse.
Il vous... |
|
Ville morte |
Albert Samain |
1879 |
French |
Vague, perdue au fond des sables monotones,
La ville d'autrefois, sans tours et sans remparts,
Dort le sommeil dernier des vieilles Babylones,
Sous le suaire blanc de ses marbres épars.
Jadis elle régnait ; sur ses murailles fortes
La Victoire étendait ses deux... |
|
Villégiature |
Charles Cros |
1862 |
French |
C’est moi seul que je veux charmer en écrivant
Les rêves bienheureux que me dicte le vent,
Les souvenirs que j’ai des baisers de sa bouche,
De ses yeux, ciels troublés où le soleil se couche,
Des frissons que mon cou garde de ses bras blancs,
De l’abandon... |
|
Villonelle |
Max Jacob |
1896 |
French |
Dis-moi quelle fut la chanson
Que chantaient les belles sirènes
Pour faire pencher des trirèmes
Les Grecs qui lâchaient l’aviron.
Achille qui prit Troie, dit-on,
Dans un cheval bourré de son
Achille fut grand capitaine
Or, il fut pris... |
|
Villula (Gallus) |
José-Maria de Heredia |
1874 |
French |
Oui, c'est au vieux Gallus qu'appartient l'héritage
Que tu vois au penchant du coteau cisalpin ;
La maison tout entière est à l'abri d'un pin
Et le chaume du toit couvre à peine un étage.
Il suffit pour qu'un hôte avec lui le partage.
Il a sa vigne, un four à... |
|
Vincent de Paule |
François Coppée |
1892 |
French |
Monsieur Vincent de Paule, aumônier des galères,
Vieux prêtre humble de cœur et de mœurs populaires,
Quand il vient à Paris, demeure à l’hôpital
Du couvent qu’a fondé Madame de Chantal.
Sa chambre n’a qu’un lit et deux chaises de paille,
Et l’unique tableau... |
