1.
Legere läst sich offters grüssen/
Legere läst sich offters küssen
und komm ich ungefehr darzu/
so spricht sie: Schaz/ es seind Verwanten/
sind meine Brüder und Bekanten
sonst täht' ich so nicht wie ich tuh....
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1.
Solt' ich den Tod nicht frölich leiden?
Rosille weint ob meinem Scheiden/
sie liebt mich/ da die Seel' entfährt
und in die fernen Felder kehrt.
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1.
Als ich auf meiner Liebsten Mund
(ach sanfte Ruhstat!) brünstig lage
und meiner Schmerzen herbe Plage
ihr täht' auß ganzem Herzen kund/
wie ich so oft um ihrentwegen
Ruh- trost- und Sinnen-ohn gelegen... -
4
Me tiraste un limón, y tan amargo
con una mano cálida, y tan pura,
que no menoscabó su arquitectura
y probé su amargura sin embargo.Con el golpe amarillo, de un letargo
dulce pasó a una ansiosa calentura
mi sangre, que sintió una mordedura
de una punta de seno duro y largo.Pero al mirarte y verte la sonrisa
que te... -
1
Desdenes, que el amor de acíbar llena,
destierran de tu margen, blanco río,
a quien sin duda fue cisne en la pena,
pues la supo llorar sonoro y pío.
Pero si quieres hoy verle en tu arena,
deja las ovas del retrete umbrío
que por último vale a tus orejas,
invía estas palabras y estas quejas....
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Tristura y grant cuidado
son comigo todavía,
pues placer y alegría
asi m'an desamparado.Asi m'an desamparado
sin les nunca merecer,
ca siempre amé placer
de alegría fuí pagado,
y agora por mi pecado
contra mi tomaron saña,
en esta tierra estraña
dejaronme olvidado.Dejaronme olvidado
en una prision escura,
... -
Je disais l’an passé : voici le jour de fête,
Charles m’attend : je veux, ceignant de fleurs ma tête,
M’offrir avec ma fille à son premier coup d’œil ;
Quand ce jour reviendra, ramené par l’année,
Si je lui porte un fils, fruit de notre hyménée,
Mon bonheur sera de l’orgueil.L’année a fui : voici le jour de fête !
Est-ce une fête, hélas ! que... -
La mort est multiforme, elle change de masque
Et d'habit plus souvent qu'une actrice fantasque ;
Elle sait se farder,
Et ce n'est pas toujours cette maigre carcasse,
Qui vous montre les dents et vous fait la grimace
Horrible à regarder.Ses sujets ne sont pas tous dans le cimetière,
Ils ne dorment pas tous sur des chevets de... -
Au retour de la guerre et tout poudreux encore,
Le bien-aimé heurtait à la porte sonore :— Pan ! pan ! — L’aube a rougi,
Et ta porte est fermée ;
Viens ouvrir, bien-aimée,
À ton ami.Entends-tu l’hirondelle ?
N’as-tu donc pas, ma belle,
Assez dormi ?Il entra ; mais l’enfant dans un froid lit de planches
Reposait, le front ceint... -
Montbrun, par l’amour adoptée,
digne du coeur d’un demi-dieu,
et, pour dire encor plus, digne d’être chantée
ou par Ferrand, ou par Chaulieu ;
Minerve et l’enfant de Cythère
vous ornent à l’envi d’un charme séducteur ;
je vois briller en vous l’esprit de votre mère
et la beauté de votre soeur :
c’est beaucoup pour une mortelle.
Je n’en...