•  
    ... Quos vita fessos ad mores eorum
    fortunæ fluctus agitat. Ita per
    sæculorum millia... Gens æterna est,
    in quo nemo nascitur. Tam fecunda
    illis aliorum vitæ pænitentia est...

  •  
        Aidez-moi dans ma fuite, ô les beaux vents fidèles !
        Car je sens remuer en moi mes longues ailes !
        Et sans craindre l’effroi des espaces amers,
        J’obéis à l’appel impérieux des mers !

        Je ne sais où j’irai, ni quel souffle m’emporte…
        Mais je ne reviendrai que triomphante ou morte,
        Je n’obéis qu’à vous, à votre étrange loi....

  • Est-il rien de plus vain qu’un songe mensonger,
    Un songe passager vagabond et muable ?
    La vie est toutefois au songe comparable
    Au songe vagabond muable et passager :
     
    Est-il rien de plus vain que l’ombrage leger,
    L’ombrage remuant, inconstant, et peu stable ?
    La vie est toutefois à l’ombrage semblable
    À l’ombrage tremblant sous l’arbre d’un...

  • IV

    Est-il jour ? Est-il nuit ? horreur crépusculaire !
    Toute l'ombre est livrée à l'immense colère.
    Coups de foudre, bruits sourds. Pâles, nous écoutons.
    Le supplice imbécile et noir frappe à tâtons.
    Rien de divin ne luit. Rien d'humain ne surnage.
    Le hasard formidable erre dans le carnage,
    Et mitraille un troupeau de...

  • Est-il rien de plus vain qu’un songe mensonger
    Un songe passager, vagabond et muable ?
    La vie est toutefois au songe comparable,
    Ausonge vagabond, muable et passager ;

    Est-il rien de plus vain que l’ombrage léger,
    L’ombrage remuant, inconstant et peu stable ?
    La vie est toutefois à l’ombrage semblable,
    À l’ombrage tremblant sous l’arbre d’un verger...

  • Et chacun faisant son métier,
    voici planter le jardinier
    selon sa vie,
    d’être aux plantes, avec ses mains,
    doux et bon comme à des humains,
    sous le soleil et sous la pluie,

    en son royaume des jardins,
    des parterres...

  • Et connais-tu Marco la Belle,
    et nonne voulez-vous danser,
    et c’est le Lys de la venelle
    que l’on dit ici en été,

    et puis encor, quand il fait froid,
    les pauvres Deux enfants de Roi
    qui s’aimaient tant que c’est vraie croix
    les chanter, même à basse voix.

    Mais connais-tu la ritournelle...

  • Car mon cœur, jamais fatigué
    D’être ou du moins de le paraître,
    Quoi qu’il en soit, s’efforce d’être
    Ou de paraître fol et gai.

    Mais, mieux que de chercher fortune
    Il tend, ce cœur, dur comme l’arc
    De l’Amour en plâtre du parc,
    À se détendre en l’autre et l’une

    Et les autres : des cibles qu’on
    Perçoit aux ventres des nuages
    Noirs...

  • Et la foule grandit plus innombrable encor.
    Et le sombre hypogée où s’alignent les couches
    Est vide. Du milieu déserté des cartouches,
    Les éperviers sacrés ont repris leur essor.

    Bêtes, peuples et rois, ils vont. L’uræus d’or
    S’enroule,...

  • Et maintenant, aux Fesses !
    Je veux que tu confesses,
    Muse, ces miens trésors
    Pour quels — et tu t’y fies —
    Je donnerais cent vies
    Et, riche, tous mes ors
    Avec un tas d’encors.

    Mais avant la cantate
    Que mes âme et prostate
    Et mon sang en arrêt
    Vont dire à la louange
    De son cher Cul que l’ange.,
    O déchu ! saluerait,
    ...