Le gel a flétri les rameaux
Des érables et des ormeaux
De nos bocages.
Un frisson de mort a passé.
Et le vent fauve et courroucé
Tord les branchages
Au creux des sillons assoupis
On ne voit plus tomber d’épis.
Les nids sont vides ;
...
Le gel a flétri les rameaux Au creux des sillons assoupis |
Mais la bise se tait pourtant, |
Cheminant par monts et par vaux, ... |
Le philosophe grec, sorti de son tonneau, |
Sept heures du matin, au début de l’automne. Le soleil se levait dans un ciel qui moutonne, |
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Tout près d’ici, tout près du sol que nous foulons, |
C’est le vingt-quatre juin ! c’est l’été qui commence |
La jeune mère, avec son fils, sur le gazon À peine le baiser du vent met un frisson |
C'est un après-midi du Nord. |