Cuando al quererlo la suerte
se mezclan a nuestras vidas,
de la ausencia o de la muerte,
las penas desconocidas,

y, envueltos en el misterio
van, con rapidez que asombra,
amigos al cementerio,
ilusiones a la sombra,

la intensa voz de ternura...

MADRIGAL.

Triste de mí que parto, mas no parto,
Que el alma, que es de mí la mejor parte,
Ni partirá, ni parte,
De quien jamás el pensamiento aparto:
Si parte el cuerpo triste, el alma queda
Gozosa, ufana y leda:
Sí; mas del alma el cuerpo parte, y...

L’aurore a la pâleur verdâtre d’une morte,
Elle semble une frêle et tremblante Alkestis
Qui, les pas vacillants, vient frapper à la porte
Où l’amour l’...

 
        Le jour ne perce plus de flèches arrogantes
        Les bois émerveillés de la beauté des nuits,
        Et c’est l’heure troublée où dansent les Bacchantes
        Parmi l’accablement des rythmes alanguis.

        Leurs cheveux emmêlés pleurent le sang...

Partout, de loin en loin, de proche en proche,

Et pour les morts et les saints,
Et pour les hiers et les demains,
Partout sonnent, sur les chemins,
Et dans l’écho ricochent,
Les cloches.

L’heure est triste : les champs,...

 
Il est triste de voir partout l’œuvre du mal,
D’entonner ses chansons sur un rhythme infernal.
Au ciel le plus vermeil de trouver un nuage,
Une ride chagrine au plus riant visage.
Heureux à qui le ciel a fait la bonne part !
Bien heureux qui n’a vu qu’un...

 
J'ai suivi les conseils d'une triste sagesse.
Je suis donc sage enfin ; je n'ai plus de maîtresse.
Sois satisfait, mon cœur. Sur un si noble appui
Tu vas dormir en paix dans ton sublime ennui.
Quel dégoût vient saisir mon ame consternée,
Seule dans elle-même...

 
Il faisait gris dans ma demeure
J’ai dit : « Dehors luit le soleil,
Mon âme a besoin à cette heure
De clartés et d’éclats vermeil ! »

Il faisait triste dans la plaine ;
J’ai dit : « Quittons l’obscurité ! »
Et sur la sommité lointaine
Avec...

J’aime la boue humide et triste où se reflète
Le merveilleux frisson des astres, où le soir
Revient se contempler ainsi qu’en un miroir
Qui découvre à...

Souvent, lorsqu’au retour des mauvaises saisons
La mort a moissonné dans certaines maisons,
Les premiers jours passés, comme le veut l’usage,
J’y cours, me composant en chemin un visage,
Et roulant une ou deux phrases, dans mon cerveau,
Qui de la circonstance...