Ils me diront, — pauvres fous, —
Que la terre se réveille,
Que les vents soufflent plus doux,
Qu’un ange, de sa corbeille,
Fait tomber des fleurs sur nous.
Ils me diront qu’au cerveau
Montent, comme les fumées
D’un vin étrange et nouveau,
...
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Si je suis reine au bal dans ma rote traînante, Voyant mes cheveux d’or ondoyer sur mes reins, |
La neige tapissait la terre Bientôt une douce parole |
Le soleil disparaît dans son rouge brasier, Les bruits, les pas, les voix s’éteignent. C’est la nuit. |
Oui ! les cœurs sont muets et les âmes sont sourdes. |
La Mélencolia se tient sur une pierre, Que bâtit-on près d’elle ? Est-ce un grand monastère |
YAMÎ.
Selon le rhythme lent de vers scandant ses pas, |
Quand le rêveur en proie aux douleurs qu’il active,
Refoulant dans son cœur la pensée ulcérée, |
Dans une cage de bois blanc, Au-dessus de lui murmuraient, |
Nous revenions, tous deux, par le triste chemin, Je sondais, grave aussi, ce large flot humain, |