• " - Non, ce taxi, quelle charrette.
    C'est sous les toits, votre entresol ?
    Je t'aime... Oui c'est un tournesol...
    Si tu savais comme il me traite :
    Des claques voilà mes cadeaux !
    Je croyais n'être jamais prête.
    ... Ça ? C'est moi. Laissez les rideaux. "
    " - Le coeur vous est bien en dentelle. "
    " - Mais il faut une heure " dit-elle
    " Rien...

  • Quelle horreur, quel effroi, quel brouillard, quelle nuit,
    S'amasse sur ce lieu privé de la lumière !
    L'air s'est noirci partout, ô ma douce guerrière,
    Depuis que ton bel oeil ici plus ne reluit.

    Le Soleil amoureux de ta beauté te suit,
    Les Grâces, les Amours, ne te laissent derrière,
    Amour qui tient mon âme en tes yeux prisonnière
    Appelle à soi...

  • Quelle grandeur rend l'homme vénérable ?
    Quelle grosseur ? quel poil ? quelle couleur ?
    Qui est des yeux le plus emmielleur ?
    Qui fait plus tôt une plaie incurable ?

    Quel chant est plus à l'homme convenable ?
    Qui plus pénètre en chantant sa douleur ?
    Qui un doux luth fait encore meilleur ?
    Quel naturel est le plus amiable ?

    Je ne voudrais le...

  • et de la résistance que la Grâce trouve en lui


    (Fragment)

    " Vien vien, me dites-vous, appaiser ma colere,
    Change en respect tous tes mépris,
    J'ai toûjours de l'amour, et je suis toûjours Pere
    Ne veux-tu plus estre mon fils ?

    Si tu n'aimes un Pere, au moins redoute un Juge,
    Prens toy-mesme pitié de toy ;
    Contre moy quel moyen de...

  • Quelle est la fin de tout ? la vie, ou bien la tombe ?
    Est-ce l'onde où l'on flotte ? est-ce l'ombre où l'on tombe ?
    De tant de pas croisés quel est le but lointain ?
    Le berceau contient-il l'homme ou bien le destin ?
    Sommes-nous ici-bas, dans nos maux, dans nos joies,
    Des rois prédestinés ou de fatales proies ?

    Ô Seigneur, dites-nous, dites-nous, ô Dieu...

  • Quel tourment, quelle ardeur, quelle horreur, quel orage
    Afflige, brûle, étonne et saccage mes sens ?
    Ah ! c'est pour ne pouvoir en l'ardeur que je sens
    Adorer ma déesse. Est-il plus grande rage ?

    Servir, parler et voir, dévot lui rendre hommage,
    Se brûler au brasier de ces flambeaux luisants,
    Pourrait anéantir tous mes travaux présents,
    Mais las !...

  • En quelle nuit, de ma lance d'ivoire,
    Au mousse bout d'un corail rougissant,
    Pourrai-je ouvrir ce boutin languissant,
    En la saison de sa plus grande gloire ?

    Quand verserai-je, au bout de ma victoire,
    Dedans sa fleur le cristal blanchissant,
    Donnant couleur à son teint pâlissant,
    Sous le plaisir d'une longue mémoire ?

    Puisse elle tôt à bonne...

  • Mais quelle aveugle loi tellement te maîtrise
    De prendre un voile noir, égarant tes beaux yeux
    Des plaisirs, les plaisirs les plus délicieux,
    Pères de ta beauté, des beautés plus exquise ?

    Quel Christ, quel saint, quel roi, quel ange, quel Moïse,
    A fait, dit, commandé, porté, prêché tels voeux ?
    Que si c'était un saint, il fut lors oublieux
    D'ôter...

  • Veux-tu savoir, Duthier, quelle chose c'est Rome ?
    Rome est de tout le monde un publique échafaud,
    Une scène, un théâtre, auquel rien ne défaut
    De ce qui peut tomber ès actions de l'homme.

    Ici se voit le jeu de la fortune, et comme
    Sa main nous fait tourner ores bas, ores haut
    Ici chacun se montre, et ne peut, tant soit caut*,
    Faire que tel qu'il...