Τῷ γρίπει Πελάγωνι πατὴρ ἐπέθηϰε Μενισϰος
ϰύρτον ϰαὶ ϰώπαν, μνάμα ϰαϰιζοΐας ;
Mettez le filet et la rame et les voiles,
...
Τῷ γρίπει Πελάγωνι πατὴρ ἐπέθηϰε Μενισϰος
ϰύρτον ϰαὶ ϰώπαν, μνάμα ϰαϰιζοΐας ;
Mettez le filet et la rame et les voiles,
...
Voici l’heure de brume où flottent les Noyées,
Comme des nénuphars aux pétales flétris.
Leurs robes ont l’ampleur des voiles déployées
Qui ne connaîtront plus la douceur des abris.
D’étranges fleurs de mer étrangement parées,
Elles ont de...
L’e soir, désaltérant la soif de la campagne,
Coule, froidement vert comme un fleuve du Nord,
Et voici que descend l’odeur de la montagne.
Consolant la tristesse et ranimant l’effort,
La fraîcheur des sommets se répand dans la plaine.
On...
Il est un ciel limpide où s’éteint le zéphyr,
Où la clarté se meurt sur les champs d’asphodèles,
Et là-bas, dans le vol de leur dernier soupir,
Vient l’âme sans espoir des Amantes fidèles.
Là-bas, la rose même a d’étranges pâleurs,
Les...
Tes bras — O le poison qu’en vain tu dissimules !
M’enserrent froidement, comme des tentacules.
Viens, nous pénétrerons le secret du flot clair,
Et je t’adorerai, comme Un Noyé la mer,
Les crabes dont la faim se repaît de chair morte
Nous...
J’ai bu le vin brûlant de tes lèvres, Atthis…
Ah ! l’enveloppement tenace des étreintes,
Et la complicité des lumières éteintes,
Les rougeurs de la rose et les langueurs du lys !
Dans ta robe ondoyante, imprécise et fluide,
Tu me parais...
Dans les miroirs j’ai vu des reflets de visages,
Un vent mystérieux a gonflé les rideaux,
Le soir frémit encor de tragiques passages,
L’horreur de l’Invisible a pénétré mes os.
La mémoire de l’ombre évoque une Étranglée
Aux yeux d’effroi,...
Des roses sur la mer, des roses dans le soir,
Et Toi, qui viens de loin, les mains lourdes de roses…
J’aspire ta beauté. Le couchant fait pleuvoir
De fines cendres d’or et des poussières roses…
Des roses sur la mer, des roses dans le soir…
...O vierges qui goûtez la fraîcheur des fontaines,
Êtres de solitude avides d’infini,
Fuyez la Satyresse aux prunelles hautaines,
Au regard que l’éclat du soleil a terni.
Sa fauve chevelure est semblable aux crinières
Et son pas est le pas nocturne des lions.
Sa couche a le parfum...
Ceux-là dont les manteaux ont des plis de linceuls
Savent la volupté divine d’être seuls.
Leur sagesse a pitié de l’ivresse des couples,
De l’étreinte des mains, des pas aux rythmes souples.
Ceux dont le front se cache en l’ombre des linceuls
Savent la volupté divine d’être seuls....