J’ai bu le vin brûlant de tes lèvres, Atthis…
Ah ! l’enveloppement tenace des étreintes,
Et la complicité des lumières éteintes,
Les rougeurs de la rose et les langueurs du lys !
Dans ta robe ondoyante, imprécise et fluide,
Tu me parais une algue, et ton parfum amer
Évoque savamment ta nudité d’hier
Où ruisselaient tes blonds cheveux de Néréide.