Ô cœur léger, ô courage mal sûr,
Penses-tu plus que souffrir je te puisse ?
Ô bonté creuse, ô couverte malice,
Traître beauté, venimeuse douceur.
Tu étais donc toujours sœur de ta sœur ?
Et moi trop simple il fallait que j’en fisse
L’essai...
Ô cœur léger, ô courage mal sûr, Tu étais donc toujours sœur de ta sœur ? |
C’était alors, quand les chaleurs passées, Le paisan bat ses gerbes amassées, |
Ce n’est pas moi que l’on abuse ainsi : Contente-toi de m’avoir jusqu’ici |
Oh l’ai-je dit ? Hélas l’ai-je songé ? Mon cœur chez toi, ô madame, est logé : |
Quand à chanter ton los, parfois je m’aventure, Je crains en louant mal, que je te fasse injure. |
Ce dit maint un de moi, de quoi se plaint-il tant, Quand j’étais libre et sain j’en disais bien autant.... |
Vous qui aimer encore ne savez, Il osa bien branlant ses bras lavés, |
C'est fait mon cœur, quittons la liberté. La raison fut un temps de mon côté, |
PARDON AMOUR, pardon, ô Seigneur je te voue Hélas comment de moi, ma fortune se joue. |
Ô vous maudits sonnets, vous qui prîtes l’audace Ce tort de confesser vous tenir de ma race, |