I
Mars est venu, la vigne pleure :
Le vent du nord, passant brutal,
Fait, sur les branches qu’il effleure,
Rouler des perles de cristal ;
Et, peu sensible à tes alarmes,
Au flanc des côtes sans chemins,
La terre boit tes grandes larmes,
Consolatrice des humains.
Oh ! dis-nous, se peut-il qu’on voie,
Pour calmer nos «âpres...