• Nicht in Thränen, nicht in feigen Klagen
    Wimmre länger, mein verhaltner Schmerz!
    Länger dich in meiner Brust zu tragen,
    Wäre Schmach für dies gekränkte Herz.
    5 Dass ich aus dem Sklavenband mich flechte,
    Das ein Jahr mich trügerisch umschlang,
    Rang ich sieben schlummerlose Nächte;
    Rang ich muthig sieben Tage lang.

         Sieh! ich gab mit...

  • An die Rheingräfinn Fanny von G***, Gräfinn zu S**.

    Nur im Schleier der Verborgenheit
    Will uns Hulda, süße Lieder singen;
    Und auch meine Offenherzigkeit
    Zu dem Stummseyn eines Fisches zwingen?
    5 Diese reizende Bescheidenheit,
    Glaub’ es mir, geht wahrlich hier zu weit.

    Mir entzückte eine unbekannte
    Sanfte Schöne, die sich Hulda nannte,...

  • Ich hab dich lieb. Warum? Warum?
    Weil es hat müssen kommen.
    Ich schau mich nicht nach Gründen um.
    Weil ich dich lieb hab, Kind, darum
    hab ich dich mir genommen.

    Und wehrtest du dich gegen mich
    auch trotzig mit Gedanken,
    ich küsse dich, und du hast mich
    ja doch gemocht. Und so hab...

  • Versicherung neuer Treue

    Dir mit Seufzern, dir mit Blut,
    Dir mit heißer Thränenflut,
    That ich meinen Schwur der Treue!
    Dornen, scharfe Dornen streue
    Gott auf meinen Pilgerpfad,
    Wenn ich schnöden...

  • IX

    À MADEMOISELLE FANNY DE P.

    Ô vous que votre âge défend,
    Riez ! tout vous caresse encore.
    Jouez ! chantez ! soyez l’enfant !
    Soyez la fleur ; soyez l’aurore !

    Quant au destin,...

  • Ô vous que votre âge défend,
    Riez ! tout vous caresse encore.
    Jouez ! chantez ! soyez l'enfant !
    Soyez la fleur ; soyez l'aurore !

    Quant au destin, n'y songez pas.
    Le ciel est noir, la vie est sombre.
    Hélas ! que fait l'homme ici-bas ?
    Un peu de bruit dans beaucoup d'ombre.

    Le sort est dur, nous le voyons.
    Enfant ! souvent l'oeil...

  • Fanny, l'heureux mortel qui près de toi respire
    Sait, à te voir parler et rougir et sourire,
    De quels hôtes divins le ciel est habité.
    La grâce, la candeur, la naïve innocence
    Ont, depuis ton enfance,
    De tout ce qui peut plaire enrichi ta beauté.

    Sur tes traits, où ton âme imprime sa noblesse,
    Elles ont su mêler aux roses de jeunesse
    Ces roses...

  • Non, de tous les amants les regards, les soupirs
    Ne sont point des pièges perfides.
    Non, à tromper des coeurs délicats et timides
    Tous ne mettent point leurs plaisirs.
    Toujours la feinte mensongère
    Ne farde point de pleurs, vains enfants des désirs,
    Une insidieuse prière.

    Non, avec votre image, artifice et détour,
    Fanny, n'habitent point une...

  • Mai de moins de roses, l'automne
    De moins de pampres se couronne,
    Moins d'épis flottent en moissons,
    Que sur mes lèvres, sur ma lyre,
    Fanny, tes regards, ton sourire,
    Ne font éclore de chansons.

    Les secrets pensers de mon âme
    Sortent en paroles de flamme,
    A ton nom doucement émus :
    Ainsi la nacre industrieuse
    Jette sa perle...

  • Quelquefois un souffle rapide
    Obscurcit un moment sous sa vapeur humide
    L'or, qui reprend soudain sa brillante couleur :
    Ainsi du Sirius, ô jeune bien-aimée,
    Un moment l'haleine enflammée
    De ta beauté vermeille a fatigué la fleur.

    De quel tendre et léger nuage
    Un peu de pâleur douce, épars sur ton visage,
    Enveloppa tes traits calmes et languissants...