• I hid my love when young while I
    Couldn't bear the buzzing of a fly
    I hid my love to my despite
    Till I could not bear to look at light
    I dare not gaze upon her face
    But left her memory in each place
    Where ere I saw a wild flower lie
    I kissed and bade my love goodbye

    I met her in the greenest dells
    Where dew drops pearl the wood bluebells
    The...

  • I hid my love when young till I
    Couldn't bear the buzzing of a fly;
    I hid my love to my despite
    Till I could not bear to look at light:
    I dare not gaze upon her face
    But left her memory in each place;
    Where eer I saw a wild flower lie
    I kissed and bade my love good bye.
    I met her in the greenest dells
    Where dewdrops pearl the wood blue bells
    ...

  • Des déesses et des mortelles
    Quand ils font voir les charmes nus
    Les sculpteurs grecs plument les ailes
    De la colombe de Vénus.

    Sous leur ciseau s’envole et tombe
    Le doux manteau qui la revêt
    Et sur son nid froid la colombe
    Tremble sans plume et sans duvet.

    Ô grands païens, je vous pardonne !
    Les Grecs enlevant au contour
    Le fin...

  •  

    Parfois la terre, ouvrant son sein qui gronde,
    Heurte les monts l’un sur l’autre croulants,
    Elle s’agite et veut jeter au monde
    Le noir secret enfermé dans ses flancs ;

    Un jour, une heure, et les flots ruisselants
    Le vomiront sur la grève inféconde ;
    Il va sortir de la forêt profonde,
    Il monte, il monte aux lèvres des volcans.

    Le cœur...

  •  
    Arétin.
    Oui, compère, le fait qu’on vous a rapporté
    Est vrai sur tous les points. Strozzi, dans le côté,
    Hier soir fut salué par un bon coup de dague,
    Près saint-Jean et saint-Paul... et, pour être moins vague,
    C’est de moi qu’il le tient par procuration.
    J’ai dû répondre fer à qui parlait bâton :
    Ce coup rabaissera quelque peu sa jactance....

  •  
    Sous le vent de la nuit la mer tumultueuse
    S’agitait dans le lit que Dieu fit à ses flots ;
    Et de son sein troublé, sombre et majestueuse,
    Montait une hymne sourde où roulaient des sanglots.

    La vague bondissait vers la grève immobile,
    Reculait, s’abîmait et toujours renaissait,
    Et les cités au loin mêlaient leur voix débile
    A ces sourdes...

  • Le secret de la vie est dans les tombes closes :
    Ce qui n’est plus n’est tel que pour avoir été ;
    Et le néant final des êtres et des choses
    Est l’unique raison de leur réalité.

    Ô vieille Illusion, la première des causes !
    Pourquoi nous...

  • Dans la foule, Olivier, ne viens plus me surprendre ;
    Sois là, mais sans parler, tâche de me l'apprendre :
    Ta voix a des accents qui me font tressaillir !
    Ne montre pas l'amour que je ne puis te rendre,
    D'autres yeux que les tiens me regardent rougir.

    Se chercher, s'entrevoir, n'est-ce pas tout se dire ?
    Ne me demande plus, par un triste sourire,
    Le...

  • Le secret de la vie est dans les tombes closes :
    Ce qui n'est plus n'est tel que pour avoir été ;
    Et le néant final des êtres et des choses
    Est l'unique raison de leur réalité.

    O vieille illusion, la première des causes !
    Pourquoi nous éveiller de notre éternité,
    Si, toi-même n'étant que leurre et vanité,
    Le secret de la vie est dans les tombes...

  • Ô toi d'où me vient ma pensée,
    Sois fière devant le Seigneur !
    Relève ta tête abaissée,
    Ô toi d'où me vient mon bonheur !

    Quand je traverse cette lieue
    Qui nous sépare, au sein des nuits,
    Ta patrie étoilée et bleue
    Rayonne à mes yeux éblouis.

    C'est l'heure où cent lampes en flammes
    Brillent aux célestes plafonds ;
    L'heure où...