[63] An Alfred Meißner.
„Jetzt, da die Männer feige sündgen
Durch Zagen an dem Geist der Zeit
Hebt Euch, Ihr Frauen, Ihr unmündgen,
Ein Wort der Freiheit zu verkündgen,
Tragt grüne Palmen in...
[63] An Alfred Meißner.
„Jetzt, da die Männer feige sündgen
Durch Zagen an dem Geist der Zeit
Hebt Euch, Ihr Frauen, Ihr unmündgen,
Ein Wort der Freiheit zu verkündgen,
Tragt grüne Palmen in...
[25] AN ALFRED SCHLOSSHAUER
Lieber Alfred Schloßhauer,
Du wußtest nie, was in mir um Dich warb.
Ich sah Dich einst in tiefster stiller Trauer
Um einen Freund, der Dir entstarb.
5 Was rauh...
[106] König Alfred.
Der Däne haust mit Mord und Brand
In Wessex und Northumberland:
Held Alfred irrt im eignen Reich
Umher, dem flüchtgen Hirsche gleich.
5 Bei Wolf und Elen tief im Wald,
Da nimmt...
Nature de rêveur, tempérament d’artiste,
Il est resté toujours triste, horriblement triste.
Sans savoir ce qu’il veut, sans savoir ce qu’il a,
Il pleure ; pour un rien, pour ceci, pour cela.
Aujourd’hui c’est le temps, demain c’est une mouche,
Un rossignol qui fausse, un papillon qui louche…
Son corps est un roseau, son âme est une fleur,
Mais...
Tu n’as jamais sondé des yeux l’immensité
De nos bois giboyeux, de nos fertiles plaines ;
Notre fier Saint-Laurent n’a jamais reflété
Ta voile dans les plis de son grand flot bleuté.
Et tu t’épris pourtant des plages canadiennes.
Tu chéris le passé qu’avec tant de succès
Crémazie évoqua sur sa lyre attendrie.
Notre histoire, là-bas, t’enflamme...
Oh ! redis-les encor ces paroles dorées ;
Rends-nous ces flots si purs qui s’épanchaient sur nous,
Rends-nous l’écho lointain de ces hymnes sacrées
Que le chrétien ne doit entendre qu’à genoux.
Hélas ! qui t’a si jeune enseigné ces mystères
Et toutes ces douleurs du pauvre cœur humain ?
Quel génie au milieu des sentiers solitaires
Au sortir du berceau...
Tenir la lumière asservie
Lorsqu’elle voudrait s’envoler,
Et voler
A Dieu le secret de la vie ;
Pour les mélanger sur des toiles
Dérober même aux cieux vengeurs
Leurs rougeurs
Et le blanc frisson des étoiles ;
Comme on cueille une fleur éclose,
Ravir à l’Orient...
Alfred, j’ai vu des jours où nous vivions en frères,
Servant les mêmes dieux aux autels littéraires :
Le ciel n’avait formé qu’une âme pour deux corps ;
Beaux jours d’épanchement, d’amour et d’harmonie,
Où ma voix à la tienne incessamment unie
Allait se perdre au ciel en de divins accords.
Qui de nous a changé ? Pourquoi dans la carrière...
Non, mon cher, Dieu merci ! pour trois mots de critique
Je ne me suis pas fait poète satirique ;
Mon silence n’est pas, quoiqu’on puisse en douter,
Une prétention de me faire écouter.
Je puis bien, je le crois, sans crainte et sans envie,
Lorsque je vois tomber la muse évanouie
Au milieu du fatras de nos romans mort-nés,
Lui brûler, en passant, ma...
Poëte, dors en paix : l’épreuve est terminée ;
Les lauriers sur ta tombe ont fleuri jusqu’au bout,
Mais près d’eux a poussé l’Envie, et chaque année
Voit naître maintenant quelque sourde menée
Pour ébranler le socle où ta gloire est debout.
Ceux-ci, — les plus adroits, pour nuire à cette gloire,
Quand l’écho t’applaudit font semblant d’être sourds ;
...