Oh ! pourquoi suis-je né dans la première aurore
D’un avenir que nul prophète n'a prédit,
Pour qu’en entrevoyant ce qui n’est pas encore,
Je trébuche à ce seuil que la lumière dore,
Et que la mort inévitable m’interdit !
O siècles, millions et millions d’années !
Pourquoi donc, arrêtant mon âme dans son vol,
M’avoir jeté parmi les mornes...