Sonetto della buona memoria d'Alberto d'Adovardo Alberti poco avanti morisse, a dì XXIV di Gennaio MCCCCXLVI, requiescante in pace
Se Morte prevenisse al mio partire,
più dolze mi saria che 'l viver poi
non riveggendo mai simile a voi,
...
SULLA MORTE DI GIUDA...
Elle est morte pour moi, dans la tombe glacée
Comme si le trépas l’avait déjà placée ;
Elle vit cependant, ange exilé des cieux,
Vrai rêve de poète, étrange et gracieux ;
C’est bien elle toujours, elle que j’ai connue
Au sortir de l’enfance, à quinze ans, ingénue,
Folâtre, insouciante, ignorant sa beauté,
S’ignorant elle-même, et jetant de côté,...
Humblement, tendrement, sur le tombeau charmant
Sur l’insensible monument,
Que d’ombres, d’abandons, et d’amour prodiguée,
Forme ta grâce fatiguée,
Je meurs, je meurs sur toi, je tombe et je m’abats,
Mais à peine abattu sur le sépulcre bas,
Dont la close étendue aux cendres me convie,
Cette morte apparente, en qui revient...
La petite Marie est morte,
Et son cercueil est si peu long
Qu’il tient sous le bras qui l’emporte
Comme un étui de violon.
Sur le tapis et sur la table
Traîne l’héritage enfantin.
Les bras ballants, l’air lamentable,
Tout affaissé, gît le pantin.
Et si la poupée est plus ferme,
C’est la faute de son bâton ;
Dans son œil une larme...
Ma belle amie est morte :
Je pleurerai toujours ;
Sous la tombe elle emporte
Mon âme et mes amours.
Dans le ciel, sans m’attendre,
Elle s’en retourna ;
L’ange qui l’emmena
Ne voulut pas me prendre.
Que mon sort est amer !
Ah ! sans amour, s’en aller sur la mer !
Qui faut-il plaindre, ceux qui meurent
ou ceux qui combattent ? Sans doute, c’est triste
de voir un poète de vingt ans qui s’en va, une
lyre qui se brise, un avenir qui s’évanouit ;
mais n’est-ce pas quelque chose aussi que le repos ?
Victor Hugo, Littérature et Philosophie mêlées.
Ce que je veux rimer, c’est un conte en...
Ce missel d’ivoire
Que tu m’as donné,
C’est au lys fané
Qu’est sa page noire.
O legs émané
De pure mémoire
Quand tu m’as donné
Ce missel d’ivoire !
Tout l’antan de gloire
En lui, suranné,
Survit interné.
Quel lacrymatoire,
Ce missel d’ivoire !