J’ai pour Polichinel un fond de vieille haine :
Ce méchant contrefait rend la gaîté malsaine,
Et Guignol est un sot, l’ayant choisi bossu,
Et le montrant brutal, de l’avoir fait cossu.
Quel profit pour le goût de nos chers petits singes !
C’est la difformité qui...
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Mon Dieu ! toi qui sais tout, oh ! ne m’ordonne pas |
Berger du monde, clos les paupières funèbres Va, pars ! Suis le chemin antique des aïeux. |
Quand le Titan roula des voûtes immortelles, Sous l’ongle du vautour à ses flancs incrusté, |
Quand la Rome d’orgie, après le moindre choc, Guettant mourir la ville, enfoui sous son froc, |
Le vent nocturne, que parfume Le charme d’un frisson lunaire |
Pour aimer une fois encor, mais une seule, |
Je voudrais me plonger dans la source féconde Moi-même j’épandrais de son urne profonde |
C’était au sombre temps des guerres sans merci : |
Morne fatalité, Vieillesse, horreur des yeux, |