Toi qui vis au dedans d’une chair vulnérable,
En butte à l’ennemi que tu veux protéger,
Ô pauvre âme, pourquoi rechercher le danger
Et te rendre toi-même abjecte & misérable ?
Ayant avec la vie un bail si peu durable,
Pourquoi parer un corps qui n’est qu’un étranger ?
De riches ornements à quoi bon surcharger
Ta fragile demeure assise sur le sable...