L’aigle, malgré l’ardeur qui fait mouvoir son aile,
N’atteint pas le soleil que cherche sa prunelle,
Et l’astre d’or s’en va dans l’abîme inconnu,
Comme un roi qui descend les marches de son trône,
Le front ceint d’une immense et superbe couronne,
Avant que...
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Partout se réveille la vie |
Le lac enveloppe ses grèves |
Rien ne peut l’arrêter, ni les groupes de mondes |
Si, d’après la commune loi,
Si ton cœur est rempli d’émoi, |
La fée aime le prince, et le prince lui rend |
Il avançait ferme et tranquille |
Mais il faudrait un luth aux cordes plus puissantes : |
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Un jour, ils sont venus en conquérants superbes, |