Le long d’une muraille aux pierres immobiles,
Tous, anxieux de vivre et joyeux de souffrir,
Nous traînons notre honte et nos espoirs débiles,
Entre l’horreur de naître et l’horreur de mourir.
Ce mur est là depuis si longtemps, et si sombre
Est le morne appareil de son bloc fruste et noir,
Que des siècles sans âge et des vivants sans nombre,
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